Bas-relief d’Antoine Mercier « Ceci est ma Rolex », plusieurs montres dont une Rolex encapsulées entre deux feuilles de plexiglass puis brulées au chalumeau 40x40 (2014)
Quelques explications :
Hypothèse A: J’ai eu ma Rolex avant 50 ans, signe de ma réussite sociale selon l’assertion fameuse du publicitaire Seguela. A 60 ans passé, je considère que tout cela a peu d’intérêt et je brûle ce symbole. Néanmoins le mode opératoire n’a certainement pas endommagé la Rolex. L’œuvre vaut donc plusieurs milliers d’euros, la valeur de la montre.
Hypothèse B: J’ai attendu 60 ans pour m’offrir ma Rolex, en réalité une contrefaçon très bien réalisée, achetée 150 € dans une pays au sud de l’Europe. Bel objet mais parfaitement inutile car, je ne peux pas voyager avec la montre (risque douanier) et je ne peux pas la porter en société (être considéré comme un gogo par le premier amateur de montres venu). En conséquence la fausse Rolex est recyclée dans l’œuvre signifiante – Ceci est ma Rolex- dont la valeur, je le parie, atteindra un jour plusieurs milliers d ’euros.
Hypothèse A ou hypothèse B, à vous de choisir.
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